dimanche 14 décembre 2014

Les travaux avancent...

 Les travaux de remise en état de Grenache avancent lentement, mais ils avancent. La porte, complètement démolie par les intempéries puis par un karcheriste enthousiaste, est en voie de remplacement.

Les panneaux ont été découpés à l'identique ou presque (juste mesurés avec un peu plus de soin) et ont été protégés par deux couches d'époxy, avant d'être peints dans les semaines à venir.
Les travaux d'époxy (du moins lorsque les pièces ne sont pas trop encombrantes) ont toujours intérêt à être faits dans la maison, au chaud : l'époxy polymérise beaucoup mieux entre 20 et 25 degrés, température que nous n'avons pas dehors en ce moment. 
En attentant que la porte neuve soit venue prendre la place de l'ancienne (qui est partie à la déchetterie), le fox est bâché pour éviter qu'il se remplisse de toute l'eau qui tombe du ciel ces jours ci.
Il est vrai que nous subissons un hiver particulièrement pluvieux, boueux et humide.


 Les jumelles de mât ont droit aussi à une fabrication en intérieur, toujours pour les mêmes raisons de température favorable à la polymérisation. On voit ci dessous les jumelles en question, taillées dans deux épaisseurs de CP marine de 14 (ça fait donc une épaisseur de 28) collées ensemble par... devinez quoi ? Oui, de l'époxy.
On les voit ici après un premier ponçage, arrondissage des angles, avant d'être réunies sur une platine taillée dans le même matériau et l'ensemble stratifié.
Autant d'opérations qui se feront au chaud, tant pour la bonne polymérisation de l'époxy que pour mon confort personnel.
On remarque la teinte particulière du CP : il a été découpé dans la table de mon ancien camping car, dont tous les meubles avaient été réalisés en CP marine (je ne connaissais rien d'autre à l'époque). 



Rappelons-le : l'époxy a ceci en commun avec l'argent, c'est qu'il n'a pas d'odeur, ou presque pas. Aucun problème donc pour le faire à l'intérieur, au chaud (j'insiste).
Sur cette dernière photo, on aperçoit les jumelles de mât en cours de ponçage, et on distingue assez nettement les deux épaisseurs de CP. Les éventuelles imperfections seront rattrapées à l'époxy bien sûr. J'ai utilisé la même technique que pour le capot du samouraï, monté il y a une douzaine d'années et qui n'a pas bougé d'un poil depuis. Même si le couple est plus important pour un mât que pour un capot, ça devrait être assez solide.
Je pense même que l'ensemble une fois terminé devrait être plus robuste que les bouts d'inox (tordus) qui dépassaient du roof auparavant (et que, soit dit en passant, j'ai enlevés).

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